On me pince le téton
Batailles choisies #74
Pas le temps de lire tout de suite?
En deux mots:
Entre les oreilles et les nichons, il faut choisir.
Petit s’est décidé pour une forme de câlin que je ne recommande pas. Une bien pire que son aîné.
Petit retour en arrière, d’abord: Grand aura passé deux ans (d’un an à trois bien tassés) à me malaxer les oreilles. Quand il avait besoin de contact avec sa maman chérie, besoin d’être rassuré, il m’attrapait une oreille et avec ses ongles souvent trop longs, me caressait (tripotait? malaxait? pinçait?). Combien de soirées à tenter de lire un livre, ou plus souvent de nuits à l’endormir et le rendormir, ai-je passé, ses ongles enfoncés dans le cartilage, ses doigts insistant sur l’hélix, tapotant les creux et les monts du pavillon, finissant même par entrer dans le conduit auditif, à la recherche de calme, pendant que moi, je bous intérieurement, et m’efforce de prendre sur moi, de puiser tout au fond de mon cœur un peu d’amour, pourvu qu’il s’endorme.
Petit, quant à lui, a décidé de prendre la suite avec ses propres recherches de contact qui me pèlent les nerfs et me demandent de puiser dans mon puits loin d’être sans fond beaucoup de patience et d’abnégation. Sans doute pour faire son intéressant, Petit a trouvé pire.
Il commence par glisser sa main, avec ses ongles souvent trop longs (le coupe-ongles n’est pas un ami à la maison) dans mon t-shirt pour se loger dans le pli de l’aisselle. Puis quand il se lasse, ou ne trouve pas tout le réconfort qu’il espérait, il passe à mon téton. Il descend sur le sein, et me pince le téton, le tripote, le titille, le tourne. Imaginez bien à quel point c’est agréable, à trois heures du matin, ou avant le biberon du matin, après une grosse chute, ou parfois comme ça, au milieu de la journée.
À toute heure, me voilà transformée en peinture, avec le même air ravi que les deux élégantes ci-dessous.
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